Un de mes barbus à Compostelle
Arrivée le 18 au soir à Conques, mon ami Fathi m’a rejoint de manière relativement imprévue sur ce site touristiques classé UNESCO. Un petit détour en moto plus tard alors qu’il se trouvait dans le sud et nous nous retrouvons ensemble après ma journée de marche, une coupure pour lui autant que pour moi. Après un repas chaud composé de sardine à l’huile et de pâtes dégusté sur les hauteurs dans le noir près de l’endroit où il avait posé sa tente, nous allons respectivement nous coucher. Je rejoins discrètement le dortoir des ronfleurs de l’abbaye des prémontés, à 22h45 je traverse une ville morte, les rues pentues sont désertes et silencieuses, un calme limpide entoure une Conques endormie.
Vers 9h le soleil se lève doucement sur l’abbaye de Conques.
Fathi et moi avons rendez-vous pour le petit-déj. Rien de mieux qu’une petite pause café (ou deux) pour notre barbu, histoire de se réveiller un peu.
À Paris je suis en plein dans la réalisation d’une série sur des barbus, c’est à cette occasion que j’ai rencontré Fathi. Le feeling est tout de suite bien passé, je suis passée le voir avec à son barber shop une ou deux fois et nous avons gardé contact depuis.Je suis vraiment ravie qu’il vienne me voir ici, cela change de mon ordinaire depuis le 8 août et passer un peu de temps avec une personne que l’on connaît et que l’on apprécie n’est jamais désagréable.
Je n’ai pas souvent un modèle à ma disposition alors imaginez-vous bien que j’en profite un peu!
On décide naturellement de partir explorer Conques, aux dédales des petites rues qui grimpent quelques détails attirent mon regard.
Fathi contemple la vue depuis le cimetière des prémontés, même de l’au-delà ils ont une vue royale sur tout la vallée.
La ville ressemble parfois aux villages bretons si chers à mon coeur, un esprit moyenâgeux qui m’a toujours conquis. j’ai toujours eu une affection particulière pour les romans d’héroic fantasy, marcher dans une ville comme Conques c’est en quelque sorte entrer dans l’univers de mes livres, on voyage dans le temps et ce dernier semble quasi suspendu.
Un peu de soleil me permet de me prendre au jeu d’ombre et de lumière avec l’architecture du cloître qui borde l’abbaye.
Fathi, indépendant, s’occupe pendant mes pérégrinations photographiques, il a bien raison, ainsi je ne culpabilise pas de le faire attendre quelques minutes.
Le temps pas vite. J’ai rendez-vous avec un chanoine afin de faire un reportage dans mon reportage et Fathi doit remonter sur paname.
Après une petite bière j »accompagne mon barbu jusqu’à l’endroit où il avait posé sa tente et je découvre le panorama plutôt exceptionnel que je n’avais pas eu l’occasion de voir dans le noir la veille. Fathi avait décidément bien choisi son emplacement.
L’homme en action! 😉
Il fallait bien ajouter une petite photo de son bolide…il en vaut le détour.
Ce petite aparté restera dans mon esprit, ce n’est pas souvent que des amis viennent vous rendre visite en cours de pèlerinage. Merci Fathi!