Tout est une question de perspective
« Tout est une question de perspective » James Sallis
Chez moi il pleut, mais au delà de ma fenêtre le soleil se couche, lumineux, et les reflets iridescents des gouttes d’eau invisibles à l’oeil nu prennent vie dans la capteur de mon appareil photo, sublimés. J’aime ce paradoxe. Rendre visible l’invisible!
C’est l’hiver, je pourrais regretter la chaleur de l’été, et c’est peu dire car mes proches savent combien je suis frileuse, mais en cette fin de journée, il fait si bon d’être chez soi, abrité, au chaud. Je serais sans doute mieux sur une plage de Thaïlande ou d’Australie, deux pays que j’affectionne beaucoup mais c’est ici que je suis, à Paris, la capitale de l’amour, qui invite et suscite les plus grandes désirs romantiques de beaucoup d’étrangers.
Noël s’invitera bientôt…
Plus loin, certains rêveront d’un noël blanc, et ces personnes, en provenance de Thaïlande ou d’Australie très probablement, qui n’ont jamais eu ni la chance de voir ou toucher la neige, rêvent de Paris et nous d’ailleurs.
Chez moi il pleut, chez vous les derniers rayons du soleil illuminent votre appartements ou le wagon du RER qui sort d’un long tunnel. Pourquoi pas choisir d’être heureux, aujourd’hui, maintenant, car si l’herbe est toujours plus verte chez celle du voisin, si on y réfléchi bien, avoir de l’herbe est déjà un luxe en soi.